Démocratie.
Tel est le nom du modèle politique actuel de la plupart des pays. Tel est le modèle le plus répandu de par le monde. Tel est le modèle voulu par les populations. Tel est sans doute le modèle politique le plus néfaste qui soit pour l'humanité.
Cette démocratie, si "belle" et si désirée soit-elle, est un moyen facile pou tout un chacun de se décharger de sa propre existence. Ainsi l'on confit les choix réellement importants à un tier, on se dégage de toute responsabilité et si ça "foire", "Après tout qu'est ce qu'on y peut? ce n'est pas de notre faute, c'est lui, le président, le dirigeant, c'est lui qui a foutu la merde, on ne pouvait rien faire pour l'en empêcher, c'est lui qui a le pouvoir". Les gens délègue leur propre "pouvoir", le donne a un élu sensé tout mettre en oeuvre pour le bien de ses
sujets concitoyens. En réalité c'est le modèle le plus absurde qui soit (du moins dans sa version actuelle). A-t-on déjà vu un président issue de la pauvreté? A-t-on déjà vu un président qui ai conscience des problèmes de la population? A-t-on déjà vu un président qui ne vienne pas d'un milieu privilégié? Non, tout simplement parce que pour faire de la politique, il faut faire des écoles hors de prix.
Une blague populaire dit "comment appelle-t-on en politique un énarque qui n'a pas fait polytechnique? un autodidacte". On ne se rend pas compte à quel point cette blague est réaliste. Une petite pointe d'humour populaire en dit parfois tellement long sur la situation d'un pays, même sans que l'on ne s'en rende compte.
Par cette démocratie donc, ce pouvoir du peuple en quelque sorte, chaque citoyen se décharge de sa propre volonté, de sa propre vie, laisse les autres décider à sa place de sa vie. Ces "autres" quels qu'ils soient seront davantage préoccupés par leur désir de pouvoir. Il est dans la nature humaine de vouloir s'imposer, nous sommes trop près génétiquement des singes pour que le contraire soit possible, à leur instar nous restons dépendant de nos réflexes de primates, de notre volonté de reconnaissance, de puissance, tout simplement dans le but de sauvegarder son intérêt personnel et de garantir sa survie dans les meilleurs conditions possibles. Après tout le moyen le plus simple pour garantir sa propre survie n'est-il pas de prendre l'ascendant sur les autres?
Je sais que dans ce texte je met le doigt sur quelque chose qui froisse tout le monde quelque part au fond de lui (moi le premier) tout simplement parce que je met en évidence le défaut de l'homme, et que quelque part je met en doute l'intelligence de chacun, lui prêtant des intentions qu'il pense ne pas avoir. Dans ce texte je montre juste que le subconscient prend le contrôle du conscient, ce qui met en doute le contrôle que chacun peut avoir sur lui-même. Mais au fond de vous-mêmes, vous savez tous que j'ai raison (ce qui quelque part n'est pas pour me déplaire mais qui d'un autre côté me dérange profondément puisque si j'ai raison, je suis moi aussi impliqué dans ce que je dis ><).
La démocratie au fond n'est que le pouvoir d'une élite, puisqu'il y a peu de chance pour que quelqu'un qui n'est pas issue de cette élite intellectuelle (et surtout financière) soit un jour au pouvoir. En fait si l'on réfléchi bien, la démocratie actuelle n'est qu'une forme d'aristocratie (du moins si l'on utilise le terme exact, puisque c'est "le pouvoir d'une élite").
L'instruction, la culture et la rhétorique permettront toujours de prendre l'ascendant psychologique sur nos congénères s'ils sont utilisés de la manière adéquate, mais cet ascendant ne sera pas toujours utilisé à bon escient (l'histoire l'a maintes fois démontré).
De ce fait, une monarchie bien prévue et dont le dirigeant soit profondémment bienveillant (oui il arrive qu'il y ai quelques personnes éclairées, et qui semble sur ce point avoir quelques dizaines (centaines?) de milliers d'années d'évolution sur les autres) serait préférable au système démocratique actuel où un personnage mal intentionné peut prendre le pouvoir si il est bon rhéteur. En effet n'est-il pas mieux d'avoir un dirigeant bienveillant qui ne puisse être détrôné que de s'exposer en permanence aux changements les plus radicaux de gouvernement? Mais même ce système a ses limites, tout simplement parce que l'humanité, même si elle aime à déléguer ses responsabilités et à se décharger de ses problème, "souhaite" la liberté. Ainsi un système rigide est inenvisageable, aussi bénéfique soit-il, car la nature est faite pour évoluer et s'organiser sur le chaos, et que donc l'espèce humaine, paradoxalement désire et refuse à la fois la liberté. Un système bénéfique mais rigide donnera l'impression de ne pas donner de liberté (aussi nombreuses soient-elles dans un tel système, elles ne suffiront jamais) tandis qu'un modèle fluctuant aussi mauvais soit-il sera préféré (même si au final il emprisonne plus qu'il ne donne de liberté). Ainsi tout système semble avoir ses propres failles.
Mais parmi la multitude de systèmes possibles, l'un d'entre eux semble se dégager : l'anarchie. Dans une société humaine qui serait psychologiquement et intellectuellement plus évoluée, où le conscient prendrait l'ascendant sur l'inconscient (ou du moins où l'inconscient aurait moins d'influence sur nos réactions conscientes) l'anarchie serait préférable. "L'anarchie désigne la situation d'une société où il n'existe ni autorité, ni pouvoir, ni domination, ayant un caractère coercitif, ni non plus une quelconque hiérarchie entre les hommes et les femmes". Dans une société humaine "sage" (au sens évolué du terme) où l'intérêt personnel passerait par celui des autres, l'anarchie serait une situation bien préférable. Malheureusement elle n'est pas envisageable comme modèle stable dans la situation actuelle d'évolution de l'espèce humaine (sur ce point il semblerait que l'espèce myrmécéenne possède une énorme avance sur nous).
Pour obtenir une société parfaite, il faudrait que l'intellect humain évolue de manière à ce que l'individualité et l'intérêt collectif s'équilibre.
On note les fourmis, chez qui il n'existe aucun intérêt personnel et dont les société fonctionnent à merveille, mais qui du même fait n'ont pas de conscience personnelle. A l'opposé, l'espèce humaine, chez qui 'il n'existe pas de conscience du bien des autres (ou si peu) et qui de fait fonctionne très mal en communauté (on remarque tous les types de conflits dont les raisons sont propres à l'humanité et qui n'existent chez aucune autre espèce animale).
Si ces deux types de comportements en société s'équilibraient, il est probable que la situation serait idéale, et l'anarchie largement envisageable. mais à l'heure actuelle, l'anarchie ne pourrait donner qu'une civilisation réduite technologiquement et chaotique socialement. La nature humaine est bien imparfaite...
Peut être un jour les gens comprendront-ils qu'il est dans leur intérêt d'aider les autres étant donné que nous sommes dans une situation d'interdépendance totale. Je l'espère sincèrement, mais j'y crois peu quand je constate que même moi je ne peux m'empêcher de faire passer mon intérêt et mon confort avant celui des autres (qui pourtant parfois me mettrait dans une situation bien préférable). Les hommes sont destinés semble-t-il à n'être que des déchets de l'évolution (moi le premier), et l'humanité en tant qu'espèce à n'être qu'une voie bouchée pour l'évolution comme le furent néandertal et australopitèque.